J’en veux à la vie, cruelle et belle qui t’a tout donné, qui t’a tout repris, comme ça, pour rien. Pourtant tu l’avais tant aimée la vie, et si bien vécue, comme si tu savais qu’elle te sera un jour arrachée. Elle t’a concédé en maigre consolation le droit de partir vite, comme tu l’aurais souhaité, entouré de tes proches, nimbé d’amour, dans la chaleur de ton appartement de fortune dans un Montréal automnal, avant le grand froid que tu détestais tant.
Je ne t’oublierai jamais. Tu me manques déjà terriblement, tu me manqueras toujours énormément. Bon voyage mon ami. Que les cieux te soient cléments.
Mario Khoury
Montréal-Canada
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